Biographie : La consécration vient avec la Dolce Vita de Fellini qui remporte la Palme d'Or au festival de Cannes en 1960. <br><br> Les films dès lors s'enchaînent, et pas des moindres : Le Bel Antonio de Bolognini ; Divorce à l'italienne de Germi ; La Notte d'Antonioni…Ces différentes œuvres, témoins de la vitalité d'alors du cinéma italien, sont avant tout l'expression de la diversité et de la complexité du jeu de l'acteur qu'est Mastroianni. Il travaillera enfin à aller au- delà de son image de séducteur italien en s'impliquant dans des rôles insolites dans le cadre de réalisations de cinéastes d'origines culturelles diverses : John Boorman ( Leo the last), Polanski ( What), Yves Robert ( Salut l'artiste !), Nikita Mikhalkov ( Les Yeux Noirs), Angelopoulos ( L'Apiculteur)… <br><br> Mais la fidélité demeure néanmoins le maître mot de sa carrière : fidélité à Ettore Scola qui lui offre un de ses rôles les plus émouvants avec Une Journée particulière ; à Ferreri, mais surtout à Fellini ( 8 et Demi ; La Cité des femmes…etc). <br><br> En 1995, Marcello revient aux sources : au théâtre, avec un one man show qui narre l'entrée d'un professeur vieillissant dans une maison de retraite, L'Ultime lune ; un texte à l'accent autobiographique, mais aussi prémonitoire quand il fait dire à celui qui disparaîtra le 19 décembre 1996 : J'aimerais mourir à Noël …et la fontaine de Trevi se drapera de noir … <br>... [Début] |