Biographie : Il passe avec succès le concours d'entrée au Conservatoire d'art dramatique, où il reste trois ans. Le jeune comédien obtient un premier prix et entre à la Comédie Française le 1er septembre 1950. Il joue les classiques et en 1951, Jean Devaivre lui propose un premier rôle au cinéma dans Ma femme, ma vache et moi. Il quitte la Comédie Française en 1957 et commence alors une carrière sur les scènes de boulevard. Au cinéma, il tourne énormément, et uniquement dans les comédies disons... franchouillardes : citons dans le désordre Tartarin de Tarascon de Francis Blanche et Raoul André, Les Pieds Nickelés de Jean-Claude Chambon et la célèbre série des Gendarmes de Jean Girault. Toujours des rôles de héros débonnaires et bonasses, aidé en cela par un physique idoine et une voix passée depuis à la postérité. Parallèlement, on le voit toujours beaucoup au théâtre. En 1971, Le viager de Pierre Tchernia lui ouvre une nouvelle carrière, et son talent est enfin reconnu par ses pairs. A partir de ce moment, les réalisateurs vont également penser à lui pour des rôles dramatiques : il compose ainsi une silhouette très remarquée dans Section spéciale de Costa-Gavras, et endosse aussi quelques premiers rôles, comme celui du policier pervers dans Monsieur Balboss, de Jean Marboeuf, et surtout, celui qu'il va jouer face à Philippe Noiret dans Le juge et l'assassin, de Bertrand Tavernier, rôle qui lui vaut un César. En 1978, Galabru retrouve pour la cinquième fois l'équipe des Gendarmes pour Le gendarme et les extra-terrestres, toujours dans le rôle du souffre-douleur ... [Plus] |