Biographie : En 1955, il débute sur les planches sous la direction de Raymond Rouleau, dans Pour le meilleur et pour le pire de Clifford Octets. Outre une fidélité à toute épreuve à quelques cinéastes amis : Jean-Pierre Mocky, Marcel Hanoun, Marguerite Duras ou Joseph Losey, certaines constantes relatives se dégagent aussi dans le choix de ses rôles. L'habit, l'uniforme, voire la robe, siéent à Michaël Lonsdale. Homme de belle prestance qui a fréquemment incarné les notables de tout poil : député (LA MARIÉE ÉTAIT EN NOIR), vice-consul (INDIA SONG), Président de la République (LES OEUFS BROUILLÉS), et les hommes d'église : abbé (LE SOUFFLE AU COEUR), moine (LE NOM DE LA ROSE) et même saint (LE BON ROI DAGOBERT). Et lorsqu'il interprète l'homme de la rue, celui-ci, sous une apparence bonhomme, est également politique ou mystique. Voir le chausseur bizarre de BAISERS VOLES ou le chapelier masochiste de LE FANTÔME DE LA LIBERTÉ. Artiste protéiforme, il a également réalisé un moyen métrage, LA VOIX HUMAINE, avec Polia Janska, d'après Jean Cocteau. Il a été le narrateur de nombreux courts métrages animaliers, dont ceux de Jean-Marie Baufle et Gérald Calderon, son propre frère. De plus, il a interprété pour la télévision ou la radio plusieurs dizaines de dramatiques. En ce qui concerne les premières, relevons Ping-Pong , de Jean Prat (1958). La conversation , de Michel Mitrani (1965) ou Le bunker , de George Schaefer (1981), sur les derniers jours d'Hitler. Enfin, interprète privilégié au théâtre de Marguerite Duras (L'amante anglaise', Le navire night, L'Eden Cinéma ... [Plus] |