Biographie :
première classe et décoré de la Médaille de la Victoire de la Seconde Guerre Mondiale. Par la suite, la RKO décide d’en faire une star. Pour cela, Robert Mitchum est prêté aux autres studios et tourne sous la direction des plus grands cinéastes, parmi lesquels : Vincente Minnelli pour «Lame de fond» (1946), Raoul Walsh pour «La vallée de la peur» (1947) et Edward Dmytryk pour «Feux croisés» (1947). En 1948, il est arrêté pour détention de stupéfiants, mais là ou n’importe quel autre acteur aurait ruiné sa carrière, Mitchum se relève et va imposer de film en film, un personnage d’aventurier cynique et désabusé. Son nom est alors associé aux plus belles stars féminines, telles que : Jane Russell, Ava Gardner, Susan Hayward, Marilyn Monroe et Jean Simmons. En 1955, sous la direction de Charles Laughton, il frôle le génie avec sa magistrale interprétation du prédicateur fou Harry Powell dans «La nuit du chasseur», un pur chef-d’œuvre du film noir. Devenu une superstar, Robert Mitchum manifeste malgré tout une grande indifférence à l’égard de sa carrière. Il tourne beaucoup, touche à tous les registres et rencontre parfois des rôles remarquables, parmi lesquels : le Caporal Allison troublé par la nonne Deborah Kerr dans «Dieu seul le sait» (1957) de John Huston, le patriarche Hunnicutt dans «Celui par qui le scandale arrive» (1960) de Vincente Minnelli, le Révérant douteux Jonathan Rudd dans «Cinq cartes à abattre» (1968) d’Henry Hathaway, le démoniaque Max Cady dans «Les nerfs à vif» (1961) de Jack Lee Thompson et le tueur fatigué ...
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