Biographie : n'était pas meilleur que le quatrième (JE SUIS TIMIDE...) lequel n'était guère mieux que le troisième (JE SAIS RIEN...). Je me suis dit : tu te complais dans la superficialité. Si tu dois faire un nouveau film pour l'ajouter sur ta filmo, c'est pas la peine !(in Télérama, 13/2/91). Pierre Richard ne signera aucun film au cours de cette décade, préférant confier le soin de faire rire le public avec sa silhouette d'hurluberlu timide et distrait à des spécialistes. Gérard Oury, par exemple, qui le dirige en avocat calamiteux d'un truand en cavale (Victor Lanoux) dans LA CARAPATE, ou en comédien minable pris pour un tueur dans LE COUP DU PARAPLUIE. Ou encore Francis Veber qui lui avait donné dans LE JOUET (1976) un de ses meilleurs rôles et l'associera à Gérard Depardieu pour donner au cinéma français trois de ses plus grands succès, LA CHÈVRE, LES COMPÈRES, LES FUGITIFS : en comptable timoré, en instituteur idéaliste et en père maladroit, Pierre Richard y affrontait les aventures les plus rocambolesques avec sa légendaire inconscience : C'était une période formidable : on était très liés, on travaillait, on produisait ensemble. Le jour où Veber est parti aux U.S.A., je me suis senti perdu... Je ne trouvais plus de bonnes comédies à tourner(ibid). Dès lors, le comédien espace ses apparitions à l'écran, rêvant d'un rôle dramatique où révéler, comme Coluche dans TCHAO PANTIN, une autre face de son talent. Teint en brun, barbu, redingote noire et chapeau haut de forme, avec MANGECLOUS. Même tentative de renouvellement avec BIENVENUE A BORD ! : il y incarne un auto-stoppeur insolite et collant qui martyrise l'automobiliste (Martin Lamotte) qui l'a recueilli : succès ... [Plus] |