Biographie : Philippe Noiret passe son enfance à Toulouse. En dépit de trois échecs au baccalauréat, c'est après les cours d'art dramatique qu'il suit dès l'âge de 20 ans avec Roger Blin comme professeur, et sur les conseils d'Henri de Montherlant qu'il se décide à embrasser le métier de comédien. Pour lui comme pour d'autres acteurs de sa génération comme Jean-Pierre Marielle ou Jean Rochefort, être comédien, c'est faire du théâtre . Au CENTRE DRAMATIQUE DE L'OUEST succèdera l'expérience parisienne avec le TNP (théâtre national populaire) dirigé alors par Jean Vilar. Au cours des dix ans qu'il y passera, Philippe Noiret y verra son nom figurer à l'affiche d'une vingtaien de pièces : Le Cid (1951), Macbeth (1954), Le mariage de Figaro (1956), Le malade imaginaire (1957) et L'école des femmes (1958). Se succèderont ainsi, et entre autres, le désinvolte d'Alexandre le bienheureux (d'Yves Robert 1966), le juge inhibé de La grande bouffe (de Marco Ferreri, 1973), le bourgeois rigide de Le juge et l'assassin (1975), l'anarchiste en puissance de Coup de torchon (1981), tous deux signés Bertrand Tavernier, l'hypocrite inquiétant des Masques (de Claude Chabrol, 1987), l'animateur homosexuel de J'embrasse pas (d'André Téchiné, 1991), ou encore le tueur à gage à la retraite de Max et Jeremy (de Claire Devers, 1992). Acteur fidèle, Philippe Noiret a ainsi travaillé à plusieurs reprises avec nombre de réalisateurs parmi lesquels Bertrand Tavernier (cinq fois), Pierre Granier-Deferre et Claude Zidi (quatre fois), Mario Monicelli, Robert Enrico (trois fois). Avec près de 120 films à son actif dont une vingtaine ayant ... [Plus] |