Biographie : d'Edwige Feuillère - et Le tombeur (1972) de Neil Simon. En 1972, il trouve enfin un rôle à sa mesure dans le VIAGER de Pierre Tchernia - (...) il s'agissait d'un personnage à transformations allant du quadragénaire au centenaire.(1). La même année, sous la direction d'Étienne Périer, il interprète, dans UN MEURTRE EST UN MEURTRE, un commissaire de police antipathique et peu scrupuleux quant aux moyens à mettre en oeuvre pour démasquer un assassin. Puis, le 1er février 1973, au Théâtre du PalaisRoyal, c'est la création de La cage aux folles , la pièce de Jean Poiret qui connaîtra une carrière triomphale et fera de M. Serrault une très grande vedette. Pour notre Michel national, les adjectifs hésitent. <br><br>Faut voir et (plus encore peut-être) faut entendre. S'installant dans une voix de fausset qu'il exaspère par endroits dans l'aigu, à d'autres dans un grave inattendu, donc irrésistible, le comédien se vaporiseen colères glapissantes ou s'aplatit dans des doléances pleurnichardes qui sont, n'en déplaise aux fines bouches, du grand art.. (Henry Rabine, La Croix, 26/2/73). M. Serrault jouera le rôle d'Albin pendant plus de cinq ans sans pour autant interrompre une carrière cinématographique sur la qualité de laquelle son statut de vedette lui permet désormais d'être plus exigeant que par le passé. Étrangleur de femmes dans L'IBIS ROUGE, entrepreneur combinard dans LE ROI DES BRICOLEURS, banquier véreux dans L'ARGENT DES AUTRES, Michel Serrault semble de plus en plus souvent tourner le dos aux rôles comiques si nombreux au début de sa carrière cinématographique. <br><br>C'est néanmoins son personnage d'Albin -celui qui, au théâtre, avait fait ... [Plus] |