Biographie : Karin Viard a suivi les cours du Conservatoire de sa ville natale, puis, une fois débarquée à Paris, de l'Atelier Blanche Salant et de Véra Gregh. Depuis, elle alterne théâtre (Le Tartuffe, Nina, c'est autre chose, La famille, Les filles du néant ou le guignol de Dieu, Inaccessibles amours), productions télévisées (Les gens ne sont pas forcément ignobles, Urgence d'aimer, L'auberge des noyers, etc.), courts et surtout longs métrages. Karin (sans “e”, ce n'est pas une coquille) semble s'illustrer depuis plusieurs années dans un registre de personnages de jeunes femmes délurées, gouailleuses, voire “grande gueule”. Volubile, charmeuse et toujours drôle, elle sait donner du relief à chacune de ses compositions. <br><br>Esthéticienne rose bonbon dans Tatie Danielle, maîtresse du boucher joué par Jean-Claude Dreyfus dans Delicatessen, strip-teaseuse dans La nage indienne, architecte bon teint dans Adultère (mode d'emploi), night-clubbeuse délurée dans Fast ou randonneuse râleuse dans Les randonneurs, son registre ne cesse de s'élargir de film en film. Dans Je ne vois pas ce qu'on me trouve, elle perdait ainsi un peu de sa gouaille et de sa volubilité pour incarner un personnage plus mystérieux que d'habitude (l'attachée de prese d'un festival de province), mais retrouvait, en tenant le rôle vedette de La nouvelle Eve (film qui la fait connaître d'un plus large public), cette silhouette de jeune femme aventureuse et fragile à la fois... <br><br>Tournant sans arrêt depuis le début des années 90, elle sera de la parodie de sitcom Mes amis en “comédiennenunuche, puis du biopic de George Sand signé ... [Plus] |