Biographie : Il fait ses débuts officiels de comédien au légendaire Café La Mama de New York dans Up To Thursday, et joue dans sa première création à Broadway, en 1975, dans Mort d'un commis voyageur, bientôt suivis par A Lie of the Mind, de Sam Shepard, Goose and Tom-Tomet Hurlyburlyde David Rabe, sous la direction de Mike Nichols. C'est en 1970 que Martin Scorsese le révèle sur grand écran. Keitel, qui deviendra l'acteur fétiche du jeune réalisateur, apparaît ainsi dans Who's Knocking at My Door, Streets Scene et explose dans Mean streets. Des rôles de voyous, d'hommes de la rue pour lesquels son accent italo-new-yorkais fait des merveilles. Après une traversée du désert au cours des années 80 et avec près de soixante films à son actif, Harvey Keitel est aujourd'hui considéré comme un acteur culte, un solide artisan aussi demandé dans le film noir (Pensées mortelles, Reservoir dogs) que dans le grand spectacle (Le leçon de piano, son premier film avec Jane Campion, où il était in intriguant Maori qui faisait découvrir la sensualité à Holly Hunter), le film d'auteur (Le regard d'Ulysse, Bad lieutenant), jusqu'à la comédie légère (Mon ami Dodger). Outre le film d'Angelopoulos, l'acteur s'est également illustré dans plusieurs films européens, dont La mort en direct, de Bertrand Tavernier, La nuit de Varennes d'Ettore Scola, Camorra de Lina Wertmüller, et Caro Gorbaciov de Carlo Lizzani, autant de réalisateurs qui apprécient en Keitel ce profil violent ponctué de fulgurances intellectuelles, formant un personnage profond et mystérieux à la fois. Keitel a reçu une nomination à l'Oscar ... [Plus] |