Biographie : Gérard Darmon a été très tôt emballé par la comédie dont il espère faire son métier, en interrompant ses études secondaires. Inscrit au Conservatoire National d'Art Dramatique, le voilà pourtant démotivé par des professeurs qui ne le voient pas jouer le répertoire classique. Mais il en faut davantage pour le décourager, puisqu'il s'inscrit aux cours de Bernard Bimont, ce qui lui vaut d'être remarqué par Jean-Michel Ribes qui l'engage sur scène dans Les fraises musclées. C'est le début d'une carrière de dix ans où il se produit dans de nombreux café-théâtre, où il croise notamment Jean-Pierre Bacri. <br><br>C'est en 1973 qu'il entre – par la petite porte – au cinéma avec Les aventures de Rabbi Jacob puis il fait la rencontre de Roger Hanin qui l'engage en 1975 sur son second film, Le faux-cul. Il enchaîne ensuite quelques apparitions dans une bardée de comédies plébiscitées par le public (L'hôtel de la plage, A nous deux, Courage fuyons), s'illustre dans le rôle de L'Antillais embarqué dans le troublant Diva, mais c'est vraiment avec Le grand pardon, Parrain à la française plutôt réussi, où il retrouve Roger Hanin, qu'il s'impose comme l'un des grands seconds couteaux du cinéma français. Il y incarne Roland Bettoun, rôle qu'il reprendra dix ans plus tard avec plus d'ampleur dans Le grand pardon II. <br><br>Un rôle symbole aussi de sa fidélité envers certains réalisateurs, Alexandre Arcady en premier lieu, avec lequel il tournera aussi Le grand carnaval et Pour Sacha. C'est d'ailleurs en tournant 37°2 le matin de nouveau sous ... [Plus] |