Biographie : Le petit rapporteur (1974), de Jacques Martin, et les sketches loufoques écrits par Gébé et Topor pour Merci Bernard (1980, Jean-Michel Ribes) le font connaître au grand public et comptent parmi ses meilleures participations à des émissions télévisées.<br>Depuis Uranus (1990, Claude Berri), où son personnage de cheminot communiste pleutre, souffre-douleur de Gérard Depardieu fait merveille, les cinéastes le voient autrement. Enquêtant dans Ville à vendre (1992, Jean-Pierre Mocky), il est un brigadier junkie et coureur peu banal, alors que pour Raoul Ruiz, il revêt la soutane, tentant vainement de réveiller les habitants endormis de L'Oeil qui ment (1993). Ce registre étrange, propre aux deux cinéastes, est idéal pour Daniel Prévost, sans cesse en proie au comique de l'absurde.<br>Depuis, beaucoup de cinéastes français font appel à lui pour d'importants seconds rôles : Yves Angelo (Le Colonel Chabert, 1994), Gérard Lauzier (Le Plus beau métier du monde, 1996), Philippe Lioret (Tenue correcte exigée, 1997). Il est présent dans trois des plus grands succès français de la fin du XXe siècle : Le Dîner de cons (1997, Francis Veber) pour lequel il obtient l'Oscar du meilleur second rôle, Astérix et Obélix contre César (1998, Claude Zidi) et La Vérite si je mens ! 2 (2000, Thomas Gilou). ... [Début] |