Biographie : En 1945, il épouse l'actrice Danièle Delorme, et l'année suivante donne la réplique à Jean Gabin et Marlene Dietrich dans Martin Roumagnac. C'est en 1949 et 1950 que Daniel Gélin se fait réllement connaître du grand public avec les succès Rendez-vous de juillet et Edouard et Caroline.<br>Au cours des années cinquante, il retrouve son compagnon Louis Jouvet qui sera son partenaire dans Une histoire d'amour (1951), un drame dont les dialogues sont signés Michel Audiard. Il collabore également à deux reprises avec le cinéaste Max Ophüls qui le dirige tour à tour dans La Ronde (1950) et Le Plaisir (1952). Il enchaîne ensuite avec un des films qu'il considérera comme étant l'un de ses préférés : le polar La Neige était sale (1952), une adaptation cinématographique d'un roman de Georges Simenon.<br>Daniel Gélin décide, la même année, de passer derrière la caméra pour mettre en scène son premier et seul long métrage : Les Dents longues. Faisant preuve d'un éclectisme étonnant, il se livre à de grandes performances d'acteur pour des réalisateurs comme Julien Duvivier (L' Affaire Maurizius - 1954), Sacha Guitry (Napoléon - 1955), Alfred Hitchcock (L' Homme qui en savait trop - 1956) et Denys de La Patellière (Retour de manivelle - 1957, un polar où il se retrouve face à Michèle Morgan).<br>Avec l'arrivée de la Nouvelle Vague, Daniel Gélin opère un important virage dans sa carrière en tournant sous la direction de Costa-Gavras (Compartiment tueurs - 1965), Claude Chabrol (La Ligne de démarcation -1966), René Clément (Paris brûle-t-il ? ... [Plus] |