Derrière la prison uniforme, répétitive à l’infini, se dissimulent autant de prisons que de détenus : chacun construit ou déconstruit l’intérieur des murs par la pensée, les rêves et les petits gestes quotidiens. Création de liens sociaux ou invention de la solitude, les rituels personnels se superposent à ceux de l’institution carcérale. Comment résiste-t-on à la privation de liberté ? C’est la question fondatrice du film que j’ai posée à des détenus avec lesquels je travaillais à la maison d’arrêt de la Santé. Ils ont répondu par des récits que j’ai mis en scène avec eux.... [Début] |